Face à la pandémie mondiale de Covid-19, le projet APHI (Aviation Public Health Initiative) mené par des chercheurs de l’école de Santé Publique de Harvard (T.H. Chan School of Public Health) vise à étudier l’impact des procédures et réglementations sanitaires au sein des compagnies aériennes et des aéroports. Les chercheurs ont pu démontrer que le risque de contamination à bord d’un avion est faible. Ces conclusions sont le résultat des mesures sanitaires mises en place par les compagnies aériennes étudiées. Ces mesures, adoptées par Air Tahiti Nui depuis la reprise de ses vols, prouvent ainsi leur efficacité face à la pandémie mondiale. Une bonne nouvelle pour les voyageurs du monde entier.

Pour conduire cette étude, l'équipe composée de scientifiques de l'environnement, des maladies infectieuses et des sciences sociales examine les recherches actuelles dans ces domaines ainsi que les analyses menées par l'industrie aéronautique. Les mesures sanitaires et les équipements de différentes compagnies ont été étudiées par ces experts. Les données récoltées leur ont ainsi permis d’établir une liste des meilleures pratiques pour lutter contre la propagation de la Covid-19. Des pratiques déjà mises en place et employées par Air Tahiti Nui depuis plusieurs mois, associées à un système de filtration de l’air de dernière génération, identique à ceux utilisés dans les hôpitaux.
En effet, le système de renouvellement de l’air présent à bord des appareils réduit considérablement les risques, rendant l’air à bord plus sain que celui d’autres espaces clos accueillant du public (commerces, restaurants, etc.). L’air dans les avions tels que nos Tahitian Dreamliners est filtré via un système HEPA, capturant 99% des particules de Covid-19.
D’autre part, de nombreuses mesures peuvent être mises en place pour rendre les vols plus sûrs : le port du masque obligatoire pour les passagers et les équipages, la désinfection et le nettoyage des appareils et équipements, la distanciation physique lors des déplacements et la limitation de ces derniers. Par ailleurs, les compagnies et les pays peuvent mettre en place le dépistage et le refus d’embarquement pour les passagers infectés ou présentant des symptômes. L’ensemble ces mesures permettent ainsi de limiter de manière conséquente les risques de contamination à bord et de diffusion du virus d’un pays à l’autre.
Ces dispositifs sont mis en place sur tous les vols Air Tahiti Nui. De plus, avant l’embarquement et à l’arrivée, la Polynésie Française exige de chaque passager un résultat négatif au test de dépistage Covid-19.
Depuis le début de l’épidémie, Air Tahiti Nui met la santé et la sécurité de ses passagers au cœur de ses priorités. Les chercheurs d’Harvard confirment aujourd’hui, grâce aux résultats de cette étude, l’efficacité des mesures déjà mises en place à bord de nos appareils. « Dans le cas d’une adhésion complète à ces mesures préventives par les compagnies aériennes et les passagers, les voyages aériens […] peuvent revenir de manière responsable à un niveau d'activité relativement normal, dans l’attente d'un vaccin efficace. » explique Leonard Marcus, co-directeur de l’APHI.
Nous rappelons donc à nos clients que les mesures sanitaires mises en place sont toujours effectives :
- La procédure de nettoyage et de désinfection de nos appareils est renforcée,
- Nos cabines sont dotées d’un système de filtration de l’air ultra-performant qui renouvelle l’air toutes les 2 à 3 minutes,
- Les prestations à bord sont simplifiées afin d’éviter les risques, contacts et déplacements dans les cabines,
- La distanciation physique est favorisée sur les zones d’attente et aux comptoirs d’enregistrement.
Pour plus d’informations, consultez notre page dédiée aux mesures Covid-19 sur nos vols.
Nous invitons tous les voyageurs à respecter les consignes mises en place, à se laver ou désinfecter régulièrement les mains et à toujours porter un masque à bord ainsi que dans les aéroports. Pour faciliter le respect des mesures sanitaires, Air Tahiti Nui offre à chaque passager un kit comprenant 2 masques chirurgicaux, un flacon de gel hydroalcoolique et des lingettes désinfectantes.
La prochaine phase de l’étude de l’APHI d’Harvard sera concentrée sur l’analyse des mesures sanitaires prises au sein des aéroports. Les chercheurs précisent que la limitation des risques est l’affaire de tous. Aéroports, compagnies aériennes, partenaires, passagers… Restons vigilants afin de pouvoir voyager ensemble en toute sécurité et en toute sérénité.
D'après une étude menée dans le cadre du Harvard's Aviation Public Health Initiative (APHI) par Harvard T.H. Chan School of Public Health et Kennedy School of Government et financée par un consortium compagnies aériennes, de constructeurs aéronautiques et d'exploitants d'aéroports.
L'équipe de chercheurs compte notamment Dr. Leonard Marcus, directeur de la recherche et expert de la pratique de la santé publique, ainsi que Jack McCarthy, expert des risques environnementaux pour la santé et président du cabinet de conseil "Environmental Health & Engineering".
Les résultats et recommandations de cette étude sont indépendants et ces conclusions sont apportées par l'APHI de l'école de santé publique d'Harvard.