Air Tahiti Nui, le lien entre les hommes, un chemin dans les étoiles
La Polynésie, quelques îles dans l’océan… Et si l’on parlait plutôt d’un océan d’îles ? Une histoire millénaire, commencée par le Grand Voyage, les migrations, des premiers Polynésiens sur le Grand océan, Moana.
Une conquête réalisée en 3 étapes :
• la reconnaissance, par une pirogue double rapide, emportant des éclaireurs en quête de terres, sur des routes qu’ils traçaient dans le chemin des étoiles.
• la construction des grandes pirogues de voyage par les spécialistes constructeurs, pirogues ancêtres des catamarans destinées au transport de tout un peuple dans l’attente du retour des éclaireurs.
• le voyage proprement dit, en tenant compte des courants, des vents, de la connaissance du ciel et des étoiles. Ainsi furent découvertes et conquises par les anciens Ma’ohi l’ensemble des îles du vaste triangle polynésien, dont les pointes sont Hawaii au nord, Rapa Nui (Île de Pâques) à l’est, Aotearoa (Nouvelle-Zélande) au sud-ouest.
Air Tahiti Nui, avec sa nouvelle flotte, a souhaité rendre hommage aux îles de notre magnifique destination, à leurs premiers découvreurs, à leur exceptionnel environnement, à leur beauté inclassable.
Fakarava, protection de l’environnement et utilisation durable

Le premier avion de la nouvelle flotte d’Air Tahiti Nui porte le nom de l’un des 77 atolls de Polynésie française : Fakarava et, en lui, la promesse d’un environnement durable, parfait équilibre entre la nature et les hommes.
Le Pacifique Sud abrite les plus vastes réserves naturelles océaniques, des aires marines protégées aux Réserves de biosphère (UNESCO), comme c’est le cas à Fakarava depuis 1977 (une zone comprenant les six autres atolls de sa commune : Aratika, Kauehi, Niau, Raraka,Taiaro et Toau), confirmée et étendue depuis 2006. Ces minces bandes de terre “ de la matière dont sont faits les songes ” comme l’écrivait Robert Louis Stevenson, sont un écosystème rare et fragile.
Pour pénétrer dans le lagon de Fakarava, le deuxième plus grand de Polynésie française après Rangiroa, on emprunte Garuae, la plus grande passe de Polynésie (1600 m de large), bouillonnante de vie et site exceptionnel de plongée sousmarine. Ces atolls sont couverts de forêts primaires de puatea (Pisonia grandis), de cocoteraies et autres arbustes caractéristiques des atolls, mikimiki, tohinu, tefano et pandanus fantasques, aux feuilles luisantes et d’un vert vif. La faune et la flore sont remarquables, comptant des espèces rares, protégées et endémiques, comme le martin chasseur ou koteuteu de Niau. La terre, ici, n’est rien sans la mer. Elle reste une attente, une espérance et les Polynésiens ressentent mieux que quiconque la fragilité de cet environnement unique. Ils sont les acteurs de sa préservation. Il n’en faut pas moins pour sauvegarder les 176 variétés de coraux ou les 2014 espèces de poissons, dont les baleines à bosse, les anges empereurs, les tortues sacrées… Par eux, c’est tout le patrimoine hérité de nos ancêtres qui pourra être transmis demain.
Fakarava, nom du premier appareil de la nouvelle flotte d’Air Tahiti Nui, porte en lui cette quête, cet espoir. Comme un engagement…
Tupaia, l’homme au coeur du monde

Tupaia ou Tupai'a est né vers 1725, sur l’île sacrée de Ra'iatea. Ce fils d’ari’i (chef) avait reçu l’éducation complète et sacrée des jeunes aristocrates destinés à la prêtrise ou au commandement. Il fut initié à la navigation, aux méthodes d’orientation, à la connaissance des saisons, des courants, à l’observation du ciel et des étoiles.
Âgé d’une trentaine d’année, il mena des batailles pour son roi et fut même blessé sérieusement en 1757. Sans doute exilé avant 1760, il devint l’un des conseillers de la reine Purea, de la lignée royale des Teva, qui reçut Wallis lors de son arrivée à Tahiti en 1767. Lors des trois mois de séjour de l’Endeavour commandé par le capitaine James Cook en 1769, il se lia d’amitié avec le naturaliste Joseph Banks. C’est sur l’insistance de ce dernier que Cook accepta de prendre Tupai’a à bord, tandis que la poursuite de l’exploration du Pacifique Sud continuait.
Les officiers anglais découvrirent alors un homme à la culture exceptionnelle. « Il sait plus de choses sur la géographie des îles situées dans ces mers, sur la production, les lois religieuses et les coutumes de leurs habitants, que n’importe qui d’autre que nous ayons rencontré » écrivait James Cook, visiblement impressionné. Tupai’a rédigea pour lui une carte détaillée du Pacifique Sud, permettant aux Anglais de s’attribuer la localisation de plusieurs îles encore inconnues des Européens. Passionné par les dessins de Banks, il fut le premier Polynésien à apprendre l’écriture et à peindre des aquarelles. S’il mourut du scorbut, probablement durant le mois de novembre 1770, son savoir était tel que son souvenir est resté intact. Quelques mois avant sa mort, alors que l'Endeavour accostait à Aotearoa, future Nouvelle-Zélande, Tupai’a servit d'interprète entre les Maoris et les Britanniques. Le fait qu’il fut un tahu’a, né sur l’île sacrée de Ra'iatea, qu’il sut rappeler aux Maoris leur origine, leur langue et leurs ancêtres communs fut une aide diplomatique essentielle.
Air Tahiti Nui, en nommant son 2e appareil “ Tupaia ”, rend hommage à la connaissance et au voyage. Comme Tupai’a hier, Air Tahiti Nui emprunte le chemin des étoiles pour resserrer les liens entre les hommes.
Bora Bora, le plus beau lagon du monde

Bora Bora a toujours fait rêver. Il suffit de prononcer son nom pour voir s’illuminer les regards. Depuis un demi-siècle, elle porte le surnom de “ Perle du Pacifique ” et illustre le mythe du paradis sur terre… Et si ce n’était pas un mythe ?
On peut aller une fois ou cent fois à Bora Bora, on ressent toujours la même émotion. L’île provoque un émerveillement rare. En reo ma’ohi des Raromatai (îlessous- le-vent), on l’appelait autrefois Mai te Pora, “ Créée par les dieux ”. Sous la protection du mont Otemanu, le récif-barrière, ponctué de motu (îlots) entoure un vaste lagon. Et quel lagon ! Les mots manquent à quiconque souhaite décrire ces teintes de bleus et de verts multiples qui se succèdent : jade translucide, azur, émeraude de joaillerie, verts iridescents et bleus multicolores qui n’ont pas de noms et que nuancent les heures, les nuages et l’azur, les reflets de la lumière tropicale et les jeux du vent.
A Vaitape, le bourg principal de l’île, on trouve tous les souvenirs pour immortaliser son passage, et surtout les perles de culture de Tahiti, irréelles de perfection et des teintes qui racontent nos îles et nos lagons. Mais il en est un qu’on n’achète pas, car il reste à jamais gravé dans votre coeur, comme un songe au réveil, qui nous a tant marqué : ce lagon unique de Bora Bora. Les yeux dans le vague, le rêve l’emporte, le coeur conquis par tant de beauté.
Vous l’aurez compris, Air Tahiti Nui ne pouvait se passer d’un tel symbole, qui invite au voyage d’une vie, et lui a offert son troisième appareil. Ô Bora Bora…
Tetiaroa, pour un tourisme durable

Quand on a vu un atoll, on les a tous vus », disait un marin avec ses yeux de marin. Rien n’est plus faux. Tetiaroa en sera la preuve. Elle sera pour vous la promesse d’une étreinte irréelle avec le monde. La promesse d’une île.
On désire Tetiaroa, qu’on y arrive en voilier ou par les airs. De loin, les vastes cocoteraies sont toutes piquées de palmes vertes qui ressemblent aux lances acérées de guerriers menaçants. En approchant, elles ne sont qu’ombres somnolentes qui dansent au rythme d’une brise désintéressée. Tetiaroa est le seul atoll de l’archipel de la Société, posé sur l’eau à 50 kilomètres au nord de Tahiti. Comme ses 77 cousins des Tuamotu, il semble suspendu entre ciel et mer. Là s’arrêtent les ressemblances. Certains atolls ont la richesse d’un sol ancien, sur lequel pousserait n’importe quoi. Ils ont la faveur d’une population nombreuse qui a pris ses quartiers sur leurs bords.
D’autres sont vides, pauvres, et semblent errer sans but, tels des bateaux fantômes. Tetiaroa, lui, tel un jardin d’Eden préservé, fut longtemps la résidence secondaire des ari’i de Tahiti, où leurs jeunes adolescents prenaient du repos et des formes. Marlon Brando tomba amoureux du lieu lors du tournage du film Les Révoltés du Bounty, au point de ne plus vouloir le quitter. Dans les moments de songe auquel le lagon et ses miroitements invitent, sous le ciel piqueté de centaines d’oiseaux marins évoluant dans ce milieu protégé, Marlon donna à son rêve la forme d’un rare équilibre entre les hommes et l’environnement, les principes d’une harmonie qui a pris, quelques années plus tard, le nom de développement durable. C’est dans cet esprit que l’ouverture du luxueux hôtel The Brando, exploité en totale autonomie énergétique et au bilan carbone moindre, a vu le jour en 2014.
En nommant son 4e appareil Tetiaroa, Air Tahiti Nui affirme son implication dans le développement d’un tourisme durable, qui respecte les lieux, la faune, la flore et les hommes. Parce que c’est l’avenir de la Polynésie. Et le destin du monde